Journée Mondiale sans Tabac 2011
au CH de Meaux

Parcours du Souffle

avec
Mieux Vivre Sans Tabac
Association loi de 1901

CMR 77
Comité Départemental de Seine et Marne
contre les Maladies Respiratoires

Centre Hospitalier de Meaux
Seine et Marne


http://www.ch-meaux.fr
  Prestataire de santé à domicile

   (oxygène, ventilation, PPC...)


La journée mondiale sans tabac du 31 mai 2011 à Meaux


 L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) choisit " La Convention-cadre de l’OMS pour la lutte antitabac" comme thème de la prochaine Journée mondiale sans tabac, fixée au mardi 31 mai 2011.

 

La Convention-cadre de l’OMS pour la lutte antitabac est le premier instrument mondial de lutte contre le tabagisme. Ce texte, qui est le premier traité à avoir été négocié sous les auspices de l’OMS, représente une immense conquête en faveur de la santé publique. Entré en vigueur en 2005 seulement, il est déjà, avec plus de 170 Parties, l’un des traités à avoir été le plus rapidement et largement accepté dans toute l’histoire des Nations Unies. Établi sur la base de données factuelles, il réaffirme le droit de tous les peuples au plus haut niveau de santé qu’il est possible d’atteindre et apporte une dimension juridique nouvelle à la coopération pour la lutte antitabac.

 

La Journée mondiale sans tabac 2011 sera conçue de manière à mettre en évidence l’importance générale du traité, à mettre l’accent sur les obligations qui en découlent pour les Parties et à promouvoir le rôle essentiel que sont appelées à jouer la Conférence des Parties et l’OMS pour aider les pays à s’acquitter de ces obligations. La Conférence des Parties est l’organe central et directeur du traité.

 

La Convention-cadre de l’OMS pour la lutte antitabac est tout autant, sinon plus, nécessaire qu’en 1996, quand l’Assemblée mondiale de la Santé a adopté une résolution demandant que soit élaborée une convention internationale sur la lutte contre le tabagisme. Le tabagisme est la première cause évitable de mortalité. Cette année encore, plus de 5 millions de personnes mourront des suites d’un infarctus, d’un accident vasculaire cérébral, d’un cancer, d’une pneumopathie ou d’une autre maladie liée au tabac. Et cela sans compter plus de 600 000 décès – dont plus d’un quart chez des enfants – imputables au tabagisme passif. Le nombre annuel des décès dus à l’épidémie mondiale de tabagisme pourrait atteindre les 8 millions d’ici à 2030. Le tabac, qui a fait 100 millions de morts au XXe siècle, pourrait en faire 1 milliard au XXIe siècle.

 

Comme tout traité, la Convention-cadre de l’OMS pour la lutte antitabac impose des obligations à ses Parties – c’est-à-dire aux pays (et à l’Union européenne) qui y ont officiellement adhéré.

 

Ces obligations sont notamment les suivantes:

 

    mettre les politiques de santé publique à l’abri des intérêts commerciaux et autres de l’industrie du tabac;

    prendre des mesures financières et fiscales pour réduire la demande de tabac;

    protéger contre l’exposition à la fumée du tabac;

    réglementer la composition des produits du tabac;

    réglementer les informations à communiquer sur les produits du tabac;

    réglementer le conditionnement et l’étiquetage des produits du tabac;

    mettre en garde contre les dangers du tabac;

    interdire la publicité ainsi que les activités de promotion et de parrainage en faveur du tabac;

    proposer des moyens de s’affranchir de la dépendance à l’égard du tabac;

    combattre le commerce illicite des produits du tabac;

    interdire la vente de tabac aux mineurs et par les mineurs;

    appuyer des activités économiquement viables susceptibles de remplacer la culture du tabac.

 

Le traité souligne aussi l’importance de la coopération internationale et la nécessité d’aider les pays à revenu faible et intermédiaire à remplir les obligations qui en découlent.

 

Le principal message de cette Journée mondiale sans tabac sera le suivant: il appartient aux pays d’appliquer toutes les dispositions du traité pour protéger les générations actuelles et futures contre les conséquences sanitaires, sociales, environnementales et économiques dévastatrices du tabagisme actif et passif.

 

D’autres messages importants seront mis en avant, notamment:

 

    le traité est l’expression du désir et de l’engagement de nombreux gouvernements et de millions d’individus pour un monde sans tabac;

    il importe que les Parties au traité s’acquittent de l’obligation qui leur incombe d’en appliquer toutes les dispositions;

    les individus devraient encourager et aider leurs gouvernements à s’acquitter de cette obligation;

    les institutions mais aussi les individus devraient apprécier à quel point le traité marque une étape décisive dans l’histoire de la santé publique et constitue le premier instrument mondial de lutte contre le tabagisme;

    l’OMS et la Conférence des Parties sont prêtes à aider les pays à remplir les obligations qui leur incombent en vertu du traité et à appliquer les lignes directrices qui en découlent.

 

Le traité a déjà apporté la preuve de son efficacité dans la lutte contre le tabagisme.

 

Toutefois, comme l’a récemment indiqué le Secrétariat de la Convention dans ses Rapports des Parties et progrès mondiaux réalisés dans la mise en œuvre de la Convention: principales conclusions, les taux de mise en œuvre restent très variables selon les mesures appliquées.

 

Comme le reconnaissent les Parties elles-mêmes, il reste beaucoup à faire pour que le traité atteigne son plein potentiel. Récemment réunies à Punta del Este, en Uruguay, elles ont exhorté tous les pays à ratifier le traité, à en appliquer pleinement les dispositions et à adopter les lignes directrices qui en découlent. Elles ont en outre réaffirmé leur volonté d’appliquer en priorité des mesures sanitaires destinées à combattre l’usage du tabac.

 

Lors de la Journée mondiale sans tabac 2011 et durant toute l’année qui suivra, l’OMS fera tout son possible pour inciter les pays à mettre le traité au cœur de leurs dispositifs de lutte contre l’épidémie mondiale de tabagisme.

 

En répondant à l’appel de l’OMS, les pays renforceront leur capacité de réduire sensiblement la morbidité et la mortalité liées au tabac, conformément aux obligations qui leur incombent en vertu du traité.





Et à Meaux ?


L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a institué la Journée mondiale sans tabac en 1987 pour faire mieux connaître, partout dans le monde, l'épidémie de tabagisme et ses effets mortels. Le tabac tue plus de 5 millions de personnes par an. Il est responsable d'un décès d'adulte sur dix, l’OMS estime que d'ici 2020, le tabac sera la principale cause de décès et d'incapacité, avec plus de 10 millions de victimes par an. C'est aussi la cause de décès la plus facilement évitable.

 

La Journée mondiale sans tabac vise à mettre l'accent sur le rôle décisif joué par les professionnels de la santé dans la lutte antitabac. Ces derniers sont en effet en contact avec un pourcentage élevé de la population cible et ils ont l'occasion d'aider les fumeurs à modifier leur comportement. Ils peuvent aussi donner des conseils et des réponses aux questions relatives aux conséquences du tabagisme et donner l'exemple en s'abstenant de fumer.

 

Naturellement, les associations œuvrant en France dans le domaine de la prévention des maladies respiratoires ont relayé cette manifestation annuelle.  Le Comité National contre les Maladies Respiratoires, via son Comité Départemental de Seine-et-Marne, le CMR77, s’est rapproché de l’association Mieux Vivre Sans Tabac du Centre Hospitalier de Meaux pour organiser chaque année des conférences et un Parcours du Souffle.

 

En 2011, alors que le thème choisi par l’OMS a une nature institutionnelle (voir annexe ci-dessous), et que la communication se fera autour du respect de la convention-cadre internationale pour la lutte antitabac, nos deux associations locales ont choisi d’être plus proches des fumeurs du quotidien pour leur rappeler que l’on peut choisir d’être non-fumeur, que la vie sans tabac est à leur portée et que des aides existent. Elles ont donc eu l’idée de se projeter hors de l’hôpital, en un lieu de très grand passage, où se croisent fumeurs et non-fumeurs, et où l’application de la loi établissant le principe d'une interdiction de fumer dans les lieux affectés à un usage collectif, ainsi que dans les lieux collectifs de transport, pose toujours problème, plusieurs années après sa mise en application. Le Kiosque de la Découverte de la Ville de Meaux adhère à ce projet et l’accompagne.

 

L’objectif n’est pas de rappeler la loi, qui existe et qui est mise en application, tant bien que mal, par ceux qui sont censés la faire respecter aux irréductibles gaulois incivilisés, qui se permettent de privatiser à leur profit le territoire public, défiant la société, et devenant ainsi des délinquants. Il est au contraire de proposer une alternative, dont beaucoup de fumeurs ont oublié l’existence : un monde sans tabac, sans addiction, épargnant la santé et le porte-monnaie. Le retour vers ce monde de plus grande liberté sera facilité par l’aide que chacun pourra apporter au fumeur qu’il côtoie, par sa compréhension, ses encouragements et ses conseils. Les professionnels de santé ont cet objectif, avec une encore plus grande détermination à aider les fumeurs à qui ils proposent des consultations spécialisées de sevrage tabagique, ouvertes à tous et pouvant parfois représenter une aide déterminante.

 

Ainsi informer sur les méfaits et sur les aides disponibles est une préoccupation permanente de l’association Mieux Vivre Sans Tabac et du Comité départemental contre les Maladies Respiratoires. Profiter du passage énorme en gare de Meaux est une opportunité qu’il ne fallait pas laisser passer, et le faire le jour où tous les médias évoqueront la question est sûrement de nature à améliorer l’impact de l’opération. En effet, 18000 passages voyageurs-train et 10 à 12000 passages voyageurs-bus sont enregistrés chaque jour en gare de Meaux.

 

Parmi les usagers, les adolescents fréquentant collèges et lycées proches de la gare. On sait que la consommation quotidienne de tabac s’installe entre 13 et 17 ans. Après l’importante chute du taux de fumeurs constatée chez les élèves lors du premier plan cancer

2003-2004, le taux de fumeurs a augmenté en chiffres absolus depuis 2007, de +3,1 % chez les 16-19 ans et de +2,9 % chez les 12-15 ans ; ceci correspond à une augmentation relative de + 15 % chez les 16-19 ans (essentiellement lycéens) et à plus d’un doublement (+144 %) chez les 12-15 ans (collégiens essentiellement). L’augmentation du taux de fumeurs est plus forte chez les filles que chez les garçons. L’année 2010 joue pour une part très significative dans cette augmentation, dont les causes pourraient bien se situer au niveau réglementaire (pas d’augmentation nette des prix, pas de contrôle des ventes (interdites) aux mineurs, etc…

 

Parmi les adultes fréquentant les transports en commun, on constate que nombreux sont les fumeurs du petit matin, qui réchauffent (un peu trop peut-être) leur larynx et leurs bronches avec la fumée meurtrière avant d’entrer dans ce lieu officiellement non-fumeur qu’est la gare (et ses quais et ensuite les trains). Non ils n’ont pas disparu ces fumeurs impénitents, malgré la loi Evin de 1991 et le décret de 2006 sur l'interdiction de fumer dans les lieux collectifs, ils sont peut-être un peu moins visibles, c’est tout. Pour preuve, les ventes de tabac en France métropolitaine ont très légèrement augmenté en 2010 pour atteindre un total de 64 999 tonnes, soit une hausse de 0,5 % par rapport à 2009. Cette évolution est surtout liée à l’augmentation des ventes de tabac à rouler (+ 4,7 %), celles des cigarettes et des autres types de tabac étant restées quasiment stables (respectivement - 22 tonnes et + 16 tonnes). Ainsi, après avoir perdu des parts de marché en 2009, le tabac à rouler progresse à nouveau et représente 11,8 % des ventes en 2010 : malgré une hausse plus importante de son prix (+ 34 centimes contre + 30 centimes pour les cigarettes, sur le prix moyen de la marque la plus vendue), il reste toujours meilleur marché, encourageant probablement une partie des fumeurs à reporter sa consommation sur ce type de produit.

 

Parfois même, ces toxicomanes de la cigarette ne peuvent (ou ne veulent) respecter les autres voyageurs ou même plus simplement la loi et s’approprient collectivement des espaces normalement protégés. Le wagon fumeur existe toujours, et est devenu particulièrement malsain, par l’odeur, l’air irrespirable, et aussi le comportement antisocial de ces délinquants qui se cotisent pour payer les amendes que les contrôleurs osent parfois leur infliger, aidés de la police ferroviaire, au risque d’être eux-mêmes molestés. Une zone de non-droit a été définie par une minorité, au mépris des usagers qui devront s’entasser dans les wagons normalement aérés. Peut-on tolérer cela ?

 

Ainsi, une manifestation à la gare de Meaux, un 31 mai, jour particulier en ce domaine, est-elle une marque d’estime pour les usagers des transports, mais aussi pour nos enfants à qui l’on doit rappeler encore et toujours que l’usage du tabac n’est pas banal, et enfin pour les fumeurs qui doivent savoir qu’en plus de l’avis –toujours éclairé- de leur médecin personnel, une consultation de sevrage existe au Centre Hospitalier de Meaux et qu’une aide substantielle pourra leur être apportée, quand ils le souhaiteront : aujourd’hui, demain, ou plus tard…

 

Adhérents de nos associations, médecins, infirmiers, paramédicaux et étudiants étaient là le 31 mai de 6 H à 9 H pour distribuer des brochures et répondre aux questions.

Mise en place des stands: Mieux Vivre Sans Tabac / CMR77 / Kiosque de la Découverte
Le Chef de Gare (à gauche) et le Directeur Commercial SNCF en discussion avec le Dr Valy







SNCF, Mieux Vivre Sans Tabac, Comité départemental contre les maladies respiratoires et Kiosque de la découverte étaient réunis pour cette opération menée dans le seul but d'aider les indécis à prendre une décision importante: changer de vie, pour... mieux vivre sans tabac.



 

 11ème Parcours du Souffle du Centre Hospitalier de Meaux

dans le cadre de la Journée Mondiale sans tabac de l'O.M.S.

26 mai 2011
 

  
  Pour 2011 MVST offre à chaque participant au Parcours du Souffle un sac pliable "collector" réalisé spécialement pour cette 11e édition.
Vous pouvez adhérer à l'association et obtenir en cadeau ce sac en coton biologique, qui, plié, ne tient pas de place dans le sac à main, mais déplié il pourra servir à faire vos courses.
Prévoyez pour adhérer un chèque de 5 euros (exclusivement par chèque mais vous pouvez vous regrouper) et vos coordonnées complètes (adresse E-mail notamment) sur papier libre.
  








Parcours du souffle : 51 participants (seulement), peut-être parce que l'information a été mal diffusée

  et que la charge de travail dans les services de soins est devenue trop importante ?




     




 
1er Mr DENIEL Patrick
2e  Mr VILLANOVA Olivier
3e  Mr FLEURY jérôme

1 ères ex aequo Melles ROUSSEL Katia et CARON Floriane 
3 ème Melle LEPAGE Marlène



 

... mais pas de défaitisme, le Parcours du souffle est devenu au fil du temps
un moment rituel de convivialité au CH de Meaux
et ses animateurs entendent bien en maintenir le rythme et l'intérêt !

... à l'année prochaine


 
retour à Mieux Vivre Sans Tabac